Pendant des années, les radiocommunications amateurs étaient orientées autour des modes analogiques. Les radioamateurs – étant par nature des curieux[1] - ont toujours cherché à élargir leur champ d’application. Avec le développement de l’informatique, puis d’Internet, les radioamateurs sont entrés dans une nouvelle ère : celui des échanges informatisées ou en V.O.I.P.[2] !
L’architecture des modules électroniques diminuent de plus en plus, de nombreux avantages de légèreté permettent de faire tenir dans la poche un certain nombre d’objets connectés. Cette miniaturisation à l’extrême rend difficile les expérimentations (les soudures). Cela est toujours possible de s’aventurer dans ce domaine, mais ce n’est pas évident pour tout le monde. Avec une version commerciale, il suffit de brancher les connectiques, de préparer les différents modules en ligne, depuis la console de réglage, pour être immédiatement opérationnel.
Pour correspondre en voix sur IP, en dehors d’Echolink[3], ou de tout autres moyens, nous avons besoin d’un émetteur-récepteur et d’un point d’accès. Il existe deux possibilités, soit passé par :
Pour ce qui concerne le relais numérique, cela consiste uniquement à configurer le code plug (logiciel en open source) de son émetteur-récepteur numérique, pour exploiter le relais numérique sélectionné. Pour ce qui est du Hot Spot, il y a deux options possibles : acquérir une version commerciale ou concevoir son propre hot spot. La version commerciale simplifie un peu (beaucoup même) la chose, car il n’y a plus qu’à organiser ce dernier, et le transceiver[4], pour pouvoir émettre. Ces deux solutions ont leurs adeptes.
Un Hot Spot, c’est quoi ?
Un hot spot permet d’exploiter une fréquence analogique, pour créer une passerelle numérique, afin de bénéficier des avantages d’une interconnexion en voix sur IP « Internet, Wifi, 3G/4G » (Connexion à un réseau pour radio numérique "ex. : Brandmeister[5]"), pour effectuer des contacts entre amateur (Pour faire simple).
Pour ma part, bien qu’habitant près d’un relais numérique, j’ai souhaité me lancer personnellement dans l’assemblage de ce point d’accès[6]. Cette autonomie me permet d’être reçu dans n’importe quel situation : portable, mobile ou lors d’un arrêt du relais local. Mais dans la plus part des cas, il est exploité uniquement en C4FM (système fusion de Yaesu). Le relais local étant utilisé pour le DMR (bien que multimode).
Structurer autour d’un Raspberry Pi Zéro W (Wireless "Wifi"), d’une platine MMDVM_HS_Hat (Hardware Attached on Top) de DF2ET (regroupe le module CPU UHF STM32F103) et d’une image Pi-Star, permettant de gérer les différents paramètres de configuration du système. Celui-ci offre une fonction duplex ou simplex.
Appelé également borne ou passerelle, ce hot spot permet de s’interconnecter à un réseau numérique pour radioamateur, ouvrant la porte vers de nouvelles expériences en voix sur IP.
Conclusion :
Avec l’avènement d’Internet, de la voix sur IP, Echolink[7] est arrivée chez les amateurs-émetteurs. Avec l’ouverture du standard européen "ETSI", le D-Star, le C4FM et le DMR[8] ont fait leur apparition chez les radioamateurs, élargissant les opportunités de liaison. Cette manière de faire permet de communiquer différemment. Ces modes sont complémentaires aux modes analogiques traditionnels, qui offrent un plaisir différent. Quant à savoir si c’est de la radio, ou non, je pense que c’est un faux problème, Il faut garder à l’esprit que la finalité de l’émission d’amateur est d’interconnecter, en toute convivialité, les radioamateurs entre eux…
Annexe:
Page de présentation du relais analogique/numérique F1ZKY (VHF/UHF et APRS).